L’actualité nous l’a montré : avec le dérèglement climatique, la climatisation n’est plus une option. Au point de provoquer des pics de consommation au cœur de l’été. Pas étonnant : générer du froid nécessite énormément d’énergie.
À votre échelle, cela se traduit par une facture estivale qui filerait le vertige à un parachutiste. Il est temps de faire quelque chose, et ça tombe bien : il existe 3 axes pour faire baisser votre consommation, et donc vos dépenses, en climatisation.
Bien choisir votre matériel (et bien l’installer)
La première chose à faire, c’est de vous équiper intelligemment : il vaut mieux payer un peu plus à l’achat pour un climatiseur basse-consommation plutôt que de foncer sur un prix aguicheur que vous allez payer cher à moyen terme.
Pour vous assurer de faire le bon choix, cherchez à acheter un équipement haut en terme de classe énergétique. Pour la faire courte, visez tout ce qui, aujourd’hui, est supérieur à A et, demain, sera supérieur à C - l’Union Européenne vient d’engager un changement dans ces classements, tout dépendra de quand vous lirez cet article.
Adaptez aussi le matériel au volume à rafraîchir. A cette fin, vous auriez raison de faire appel à un professionnel pour vous conseiller et déterminer au plus juste le matériel adéquat.
De même, un professionnel sera le plus à même de vous conseiller sur le positionnement du module extérieur de votre circuit de refroidissement.
Basiquement, l’unité doit être placée dans une zone permettant une évacuation de l’air optimale, loin des agressions climatiques. Mal estimer son emplacement peut drastiquement augmenter la consommation de tout votre système.
Isoler votre maison (pour l’été comme pour l’hiver)
Le kWh le moins cher sera toujours celui que vous ne consommez pas. Loin de nous l’idée de vous proposer de passer l’été dans le noir, en slip et en sueur : il existe des solutions très performantes pour isoler votre maison même en été.
Pour ce faire, optez pour des isolants bio-sourcés type Ouate de Cellulose : ces matériaux ont un fantastique déphasage thermique de 12 heures. C’est simple : le temps que la chaleur traverse vos murs, la nuit est revenue - il ne vous reste qu’à ouvrir les fenêtres.
De même, pour éviter que vos ouvertures ne transforment votre foyer en serre, il existe des “casquettes solaires” à installer au-dessus de celles-ci. Elles limitent l’impact du rayonnement spécifiquement en été, tout en laissant le soleil vous servir de chauffage gratis durant la basse saison. C’est mieux que de passer la journée avec les volets fermés, non ?
Financer la climatisation avec des panneaux solaires
Enfin, il n’y a pas de meilleure saison pour le solaire que l’été. Malgré une température excessive, vous devriez atteindre des rendements franchement généreux. Et ce, que vous ayez une installation en toiture ou sous formes de Stations Solaires.
Profitez-en pour insuffler toute cette électricité autoproduite dans votre système de climatisation : c’est simple, vous aurez de la fraîcheur à l'œil sans avoir à recourir forcément à de gros travaux.
C’est aussi l’occasion d’aborder le monitoring : vous pouvez paramétrer votre équipement pour fonctionner aux moments opportuns - heures creuses, production solaire ou excès de température dans la maison. C’est un fantastique outil pour maîtriser votre consommation.
Fondamentalement, l’association climatisation / énergie solaire est l’une des plus efficaces : les deux fonctionnent aux mêmes heures, ce qui vous garantit un fantastique taux d’autoconsommation - et donc une rentabilité maximale.
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